Lundi 4 décembre 2023
Nice, France
Départ : 10 h 29
Salut et bien venue, Aujourd’hui, je t’écris cet épisode depuis un café assez bien fréquenté d’ailleurs pour changer, en dégustant un café allongé ce qui change aussi de mon thé à la menthe habituel. On verra bien si je serai plus connecté, briefons et commençons. Juste avant je voulais te dire que je vais changer la structure de ces épisodes, c’est-à-dire que désormais, je choisirai en amont un sujet pour l’épisode et j’arrêterai de choisir au moment même que je m’assieds pour écrire. Dans le but d’aller plus en profondeur sur chaque sujet et te délivrer le maximum de valeur possible. Je te rappelle que tout cela est exprès pour toi, je sais que ton temps est précieux et je veux le valoriser à sa juste valeur. Je pourrais de temps à autre me lancer des défis d’écriture, de rien prévoir et juste m’asseoir et écrire. En gros faire un exercice d’étirement du cerveau, ce dont je t’ai parlé sur un autre numéro.
Vendredi dernier, je faisais une promenade à côté de chez-moi, au loin sur une poubelle, j’ai vu trois livres, je me suis approché et arrêté pour lire les titres, en me disant, on ne sait jamais, ça peut être intéressant, en effet ça m’a tout de suite interpellé, c’était la trilogie de » conversations avec Dieu » de (attends, laisse moi vérifier le nom de l’auteur) Neale Donald Walch.
Conversations avec Dieu ? Voilà un sujet intéressant, non ? Donc qu’est-ce que tu penses que j’ai fait ? J’ai fait ce que toi aussi t’aurais fait sinon tu ne serais pas là, chez « Les Santhiagos Alchimistes ». Le fait que tu sois là révélé énormément de ta personnalité, continues à être qui tu es et jamais ne laisse les circonstances te changer.
J’ai ramassé ces trois livres et aussi tôt rentré chez moi, je me suis mis à lire le premier épisode de la trilogie. Je ne vais pas ici faire un résumé du livre, premièrement parce que je ne l’ai pas fini et deuxième parce que ce n’est pas ça que je veux faire aujourd’hui. Même si cela m’a donné une idée, qui consiste lire des livres et faire un résumé ici, dans un espace de temps d’une semaine pour que ça soit plus excitant.
Ce livre m’a inspiré pour écrire sur notre plus grand ennemi, qu’est la peur. La peur est véritablement notre plus grande ennemie à tous, la peur est un dès deux plus grandes émotions et d’elle dérivent toutes les autres émotions négatives. Les deux émotions mères de toutes les autres sont : la peur et l’amour. L’un est antagoniste de l’autre, dans un esprit où l’un est présent, l’autre est absent.
C’est la peur l’opposée de l’amour, pas la haine, la haine vient de la peur.
Dans les conversations de Neale Donald Walch avec Dieu, Dieu définit la peur comme suit : « la peur est l’énergie qui contracte, renferme, attire, court, cache, entasse et blesse ». La peur n’est pas l’énergie de Dieu, l’énergie de Dieu est l’amour. Est-ce que cette définition te parle ? Oui, j’en suis sûre.
Dans ces conversations Dieu donne aussi la définition de l’amour, comme suit: l’amour est l’énergie qui s’étend, s’ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
Citation « la peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l’amour nous permet de rester nus. La peur s’accroche et cramponne à tout ce que nous avons, l’amour donne tout ce que nous avons. La peur retient, l’amour chérit. La peur empoigne, l’amour lâche prise. La peur laisse de la rancœur, l’amour soulage. La peur attaque, l’amour répare ».
Ce sont les deux systèmes d’exploitation de l’âme, là où un a le contrôle, l’autre ne peut pas s’exprimer, j’ai un seul conseil à te donner, choisi ton camp. Décide de quel côté tu veux appartenir. Le but de la vie est que tu découvres et devienne qui tu es vraiment et tu deviens qui tu veux vraiment être par la pratique, en faisant l’expérience de…
Qu’est qui te retient de devenir qui tu veux devenir ? La réponse est facile, elle se résume en un mot de quatre lettres la » peur », la dominatrice et intraitable peur. C’est la peur qui nous empêche d’agir, qui nous rends immobiles, qui nous fait accepter l’inacceptable, qui nous fait accepter des crachat sur la figure des circonstances qui nous sont défavorables.
Il existe un concept au jeu d’échec (ceux qui me connaissent savent ô combien j’aime ce jeu.) qui dit » il est préférable de garder la menace, que d’exécuter la menace », pourquoi ? Tu dois te poser la question, si tu ne joues pas aux échecs, parce qu’en gardant la menace, tu obtiens des avantages dans la position toute en gardant la possibilité d’exécuter la menace. Des sortes de rentes de la menace, la menace est un actif pour celui qui la détient et celui qui la détient, est en mesure de réclamer des compensations pour ne pas l’exécuter. Tout ça par la peur de l’exécution de la menace.
Ce concept des échecs se rapproche du chantage, en langage plus courant, de faire chanter quelqu’un. Si aujourd’hui quelqu’un ou une institution possède une menace sur toi, force lui ou elle à l’exécuter, au moins tu ne payes le prix qu’une seule fois.
Cependant, je pense que la peur est un bon indicateur de ce qu’il faut qu’on fasse, je pense qu’il faut toujours surpasser la peur. Il faut toujours aller à la rencontre de la peur. C’est dans le dépassement de la peur que tu grandiras, que je grandis moi aussi. La peur semble être le challenge final de toute quête, le Big boss à la fin de ton jeu préféré. Tu verras que le jour que tu dépasses ta plus grande peur pour la première fois, à la deuxième fois, elle ne t’intimidera pas de la même manière qu’à la première.
Cus D’Amato, l’entraineur de Mike Tyson, a dit un jour « Fear is the greatest obstacle to learning. But fear is your best friend. Fear is like fire. If you learn to control it, you let it work for you. If you don’t learn to control it, it’ll destroy you and everything around you.
(en français) « La peur est le plus grand obstacle à l’apprentissage. Mais la peur est votre meilleure amie. La peur est comme le feu. Si vous apprenez à la contrôler, elle travaillera pour vous. Si vous n’apprenez pas à la maîtriser, elle vous détruira, vous et tout ce qui vous entoure« . Tout le monde ressent de la peur, la différence des courageux et des lâches, est ce qu’ils en font avec.
Arrêt : 13 h 17
Reprise : 17 h 56
La peur, comme on a dit la peur, est une des émotions racines, mère de toutes les autres émotions négatives. Nos émotions génèrent nos pensées, nos pensées à leur tour dictent nos actions et de nos actions, nous obtenons les résultats que nous avons. Tous les résultats dans absolument tous les domaines, de la relation amoureuse aux relations d’argent, que tu as aujourd’hui sont assis sur soit l’amour soit la peur. Désormais, avant chaque décision d’agir, pose-toi ces deux questions « pourquoi j’agis ? Ma décision est basée sur la peur ou l’amour ? » N’oublie pas que ça peut ne pas sembler évident au premier abord, parce que les émotions sont emboîtées les unes dans les autres comme des poupées russes.
Tu dois apprendre à démêler tes pensées, à démêler tes émotions jusqu’à arriver à la racine et à la dernière couche, il y aura toujours la peur de quelque chose ou l’amour de quelque chose ou de quelqu’un. Tu devras d’être honnête avec toi-même, quand tu te poseras ces deux questions et dans ton analyse, tu te rendras compte que ton action ou ton inaction (car l’inaction est une action) est dû à la peur, tu sauras ce qu’il te restera à faire, l’affrontement. Va le rencontrer au milieu du champ de bataille, soit tu le détruis, soit ta peur viendra te hanter et te détruire à feu doux, parce que ta peur ne te détruira pas d’un coup d’un seul, elle t’usera, te fera son esclave. Aiguise ton épée et va à sa rencontre sur-le-champs de bataille, détruis-la une fois pour toutes et gagne ta liberté !
J’espère que ces lignes t’ont apporté quelque chose, je te dis au prochain épisode, prends soin de toi.
Fin : 19 h 03
Carlos Delgado
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