Salut,
L’autre jour, j’ai installé un kit de surveillance de trafic sur le site, j’ai constaté qu’on était que trois à visiter le site.
C’est pour ça que le titre de l’épisode du jour sera « LES TROIS VISITEURS », sincèrement ça m’a fait sourire. Tout en me posant la question de la viabilité de ce blog.
C’est vrai que j’écris ces articles par plaisir de les écrire , mais je ne serais pas mécontent qu’on soit plus nombreux. Ça m’a rappelé une idée importante sur la relation de ce qu’on fait et le résultat. Donc, je te pose cette question: est-ce que nous devrions faire ce que nous délivrent le plus de résultats ou devrions-nous faire ce que nous aimons faire?
La résistance est une faiblesse
Cette question est plus difficile à répondre sur tout quand il s’agit du travail . On a tous des factures à payer, et très souvent c’est la priorité. Tout le reste passe après, donc on reste là, accroché à un travail qu’on aime plus, qu’on ne supporte plus, mais que l’on continue tous les matins à aller faire.
Et je pense qu’il n’y a aucun jugement à avoir, celui qui trouve que c’est ça qu’il devrait faire, c’est très bien. Mais je pense aussi qu’on devrait chercher à vivre la vie qu’on voudrait vraiment vivre et faire l’expérience des choses qui sont en concordance avec qui nous sommes. Passer son existence à endurer sa vie au lieu de la vivre n’est pas l’idéal. C’est être l’effet de sa vie et non pas la cause.
Je pense que pour devenir la cause de sa vie il faut choisir, et choisir est renoncer. Renoncer à tout ce qui n’est pas notre choix.
On peut applaudir un homme qui a du sens de la responsabilité et qui se lève pour faire un travail qu’il n’aime plus faire, mais c’est de l’acceptation. L’acceptation de subir. De supporter une situation désagréable, et ce qu’est l’expression de la faiblesse. La force est de dire non, la force est dans la renonciation. Franchement, j’ai l’impression qu’on nous a expliqué tout à l’envers.
On nous a dit que la résistance, le fait d’endurer était une force, était une vertu. Moi je pense que ce n’est pas vrai. Je pense que le fort est celui qui dit non, ça suffit!
Celui qui exécute son pouvoir pour arrêter quelque chose de désagréable est le plus fort.
Pour moi, le « non » représente la force et l’autorité, et le « oui » de la faiblesse. La société nous a expliqué tout l’inverse, que le renonciateur est le faible parce qu’il renonce. Alors que le renonciateur se libère. Il est libre. Et il n’y a plus rien de plus beau que la liberté.
Je ne dis pas qu’il faudrait renoncer à tout et vivre libre dans la pauvreté, ce que je dis c’est que l’acceptation n’est pas une force. L’acceptation n’est pas l’expression de son pouvoir, l’acceptation est une faiblesse. L’acceptation est le fait de se soumettre aux circonstances et aux peurs. Se soumettre à la peur c’est sûr que ce n’est pas un acte de courage et de force.
Forger son identité individuelle
Qu’en est-il de la croissance de notre personne? Le façonnage de notre personnalité? L’affirmation de notre identité? Un être humain est comme un diamant, il faut couper et tailler la pierre. Je tiens pour moi que les coupes dans la pierre c’est les décisions que nous prenons. Il est plus dans notre intérêt que ces décisions soient prises pour atteindre et faire ce que nous aimons plus tôt que pour endurer et faire ce que nous n’aimons pas. Décider c’est renoncer, de manière consciente ou inconsciemment.
On est ici dans cet espace que j’ai nommé « les santhiagos alchimistes », pour souligner l’importance que j’accorde à la croissance de la personne. Pour moi, nous sommes un Être dans un corps et non pas juste un corps-être. Donc, pour moi, la question la plus importante à se poser à tout moment est: qu’est-ce que mon être est en train de devenir? Qui suis-je en train de devenir?
On est à tout moment en train de devenir quelqu’un, le tout est d’être conscient de celui qu’on est en train de devenir. C’est la chose la plus fondamentale, et tout ce que je fais doit correspondre à celui que j’ai choisi d’être. Et accepter les circonstances, c’est les laisser choisir pour nous celui qu’on devient. Pour ma part, je ne laisse pas la société, les circonstances décider pour moi QUI je dois devenir.
C’est un choix qu’il faudrait faire soit même. Mais au moment de faire ce choix vient le problème qui est souligné dans l’introduction avec les trois visiteurs. À savoir, le résultat. Ce qui empêche les gens de devenir ceux qu’ils voudraient vraiment être est le résultat. Ils voudraient être ceux qu’ils voudraient être seulement avec un certain niveau de réussite, ce qu’est un résultat. En effet, la réussite est un résultat, ce qui n’a rien à avoir avec l’état d’être. Être est un état d’esprit, et l’état d’esprit n’a rien à avoir avec un résultat ou les possessions matérielles. Un état d’esprit est un sentiment, c’est du ressenti, rien de plus. Tu as le pouvoir d’être à l’état d’esprit que tu en déciderais d’être. C’est un choix.
Je ne dis pas ici qu’on doit renoncer au résultat. Ce que je dis c’est que ce n’est pas le résultat qui détermine l’état d’être. L’état d’être est une émotion manifestée.
Une émotion qui se manifeste uniquement dans le présent, provoqué par nos pensées, paroles et actions. Nos actions, c’est ce que nous faisons. Et ce que nous faisons crée l’état d’être, autrement dit nous devenons ce que nous faisons. Comme je l’avais dit dans un autre article, les trois verbes qui se conjuguent ensemble.
Avec un résultat ou sans un résultat, je pense qu’il vaut mieux faire ce qu’on aime vraiment faire. Parce que le plus important n’est pas ce qu’on a, mais celui qu’on devient.
Et puis, le résultat c’est de la technique, on pourra toujours s’améliorer dans ce qu’on aime faire et avoir le même niveau de vie qu’en faisant ce qu’on n’aimait pas faire.
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