VENDREDI 12 AVRIL 2024
NICE, FRANCE
Aujourd’hui, on va donner suite à ce qui a été dit la semaine dernière. On a vu que les connaissances c’est des croyances, qu’elles engendrent un juge intérieur et un livre de lois intérieur. Au même moment que le juge intérieur naît en nous, la victime intérieure naît aussi. On va se concentrer sur la façon de détruire le livre des lois intérieures et d’en créer un nouveau. Un autre centré sur la vérité.
Commençons tout de suite sans plus d’introduction.
Les croyances et l’identité
Les croyances ne sont pas mauvaises en soi, ce qui est mauvais est l’ensemble des déformations de réalité que nous avons emmagasiné comme des vérités. Nos croyances sont des vérités pour nous, mais cela ne veut pas dire qu’elles sont des vérités dans le réel. Les connaissances dans lesquelles nous avons déposé notre foi sont la plupart du temps, si ce n’est toujours des déformations du réel. Le réel est le réel, c’est-à-dire que la vérité de sa forme est ce qu’elle est. Notre jugement sur le réel n’a pas le pouvoir de la faire changer. Les connaissances sont des jugements des uns et des autres de la réalité. La réalité est ce qu’elle est et aucun symbole ne sera à tout jamais suffisant pour la définir. La vérité, le réel n’est pas exprimable par les mots. La vérité est la connaissance silencieuse que nous ne saurions décrire. La vérité est juste appréciable, constatable de l’intérieur et cela est bien suffisant.
Un autre problème est que notre identité s’est développée sans notre décision. Pendant une grande partie de notre vie, nous ne choisissons pas de celui que nous devenons. Nous avons subi les événements jusqu’au jour où l’on décide de la trajectoire de notre vie. Cela c’est le scénario heureux, le scénario malheureux est de vivre toute sa vie sans jamais décider de la destination de celle-ci. La plus belle destination que nous avons à choisir est celle de notre identité personnelle. Celui que nous voulons être. Nous sommes toujours quelqu’un, mais très peu ont vraiment choisi celui qu’ils sont. Notre identité est façonnée par notre histoire personnelle. Il faut lever la tête du guidon et voir où nous sommes en train d’aller, et choisir la direction de notre navire personnel.
Comme je l’ai dit sur la deuxième partie de cette trilogie « pilule bleue ou pilule rouge », la croyance c’est de la foi. C’est de la force de croire aveuglément, sans jamais douter. Qu’on croie en Dieu ou en la science, c’est la même énergie. C’est le fait de croire. Croire c’est accepter comme vérité un enseignement donné. Que ce soit des enseignements religieux ou des enseignements académiques y croire c’est y croire. Croire c’est de la foi investi dans ce que nous décidons de croire.
Nos croyances ont développé notre juge intérieur, qui nous juge et nous condamne. Nous vivons en pilote automatique 98% de notre temps. Nous ne faisons que réagir aux événements, ce n’est pas de la conscience. La conscience est d’être présent dans chaque nouvelle décision. La conscience est d’être lucide sur nos choix aux présents sans se référer à notre bande de stockage d’information. Reouvrir les connaissances stockées dans notre mental d’une situation qui s’est déjà produit et refaire la même chose, c’est de la réaction. La réaction est le pilote automatique. La réaction n’est pas de la création, nous devons créer. La création se fait à chaque nouvelle décision sans se confier à nos connaissances. En se demandant seulement, est-ce que telle action affirme mon identité? L’identité intérieure que j’ai choisie pour moi.
Il faut devenir conscient de l’être que nous devenons, je dirai même qu’il faut devenir conscient de sa création. Il faut devenir conscient de son pouvoir de créer. Car chaque décision ou action a le pouvoir de créer le nouveau. Que se passerait-il si, tout de suite, tu quittais ton emploi ? Ça, ce serait la création d’une nouvelle réalité. Ou si tout à coup, tu achetais un billet d’avion aller simple pour un pays que tu as toujours rêvé de visiter ? Cette réalité que de telles décisions amèneraient serait des créations de réalité. Sans ces décisions, ces réalités n’existeront jamais, ils ne seront jamais réels. Tout existe uniquement dans le présent, ces décisions peuvent être prises à un autre moment, mais ne produiront pas la même réalité. Car ce ne sont pas les mêmes relations de temps et d’espace. Ce ne sont pas les mêmes circonstances que si c’était aujourd’hui. Si de telles décisions étaient prises, quelle personne deviendrais-tu?
C’est la plus belle question que nous pouvons nous poser. Quelle personne vais-je devenir en faisant une telle chose ? Je suis arrivée en France adolescente ; à chaque fois que je retourne dans mon pays d’origine, je constate la différence entre le moi d’aujourd’hui et celui qui serait resté là-bas. Choisir celui que nous devenons est la plus belle chose qu’on puisse souffrir. Mais cela exige de la conscience qu’il est possible de faire ce choix. Il faut au préalable l’élimination de tous les mensonges de notre vie mentale.
Destructions de croyances
Nous détruisons nos croyances en employant les 5 accords toltèques, expliqués dans le livre » les 5 accords toltèques ». Ce livre a été écrit par Don José Ruiz et Miguel Ruiz.
Notre mental déforme la réalité. Nous sommes des êtres rêveurs, nous rêvons tout le temps 24h sur 24h. Mais dans notre sommeil, nous rêvons. Ces rêves n’existent pas dans le réel. Ce sont des déformations. Jusqu’ici, il n’y a pas de problème. Les problèmes arrivent lorsque nous commençons à croire nos propres rêves. Et que nous commençons à croire les rêves des autres. Nous commençons à croire à des mensonges. Nous agissons en nous basant sur des mensonges, cela ne produit que des désastres.
Le doute
C’est par le doute que nous défaisons de notre système de croyances. Nous devons être sceptiques sur ce que nous entendons, la majeure partie de ce que nous entendons n’est pas vraie. Les gens utilisent des symboles pour parler, les mots sont des symboles. Les symboles ne sont pas la vérité. Nous devons douter de la véracité de leur parole, ainsi que de la nôtre. Car notre cerveau nous ment en longueur de journée en rêvant sans arrêt. Notre cerveau prend appui sur nos connaissances pour rêver. Nos connaissances sont des mensonges qui ne reflètent qu’une partie de la réalité dans notre cerveau, de surcroit nous le déformons encore plus. Nous amplifions le mensonge. Soyons sceptiques nous-mêmes des connaissances dont nous avons déposé notre foi comme étant la vérité. Ce n’est pas la vérité, la vérité ne s’exprime pas par les mots. Écoutons les gens parler, mais ne les croyons pas, ils mentent sans même savoir qu’ils mentent.
Je vais vous révéler un grand secret, vous n’avez pas besoin de vous faire une opinion sur ce que vous entendez. Un grand mensonge répandu est l’idée qu’il faille se statuer sur les choses. Comme la fameuse phrase de l’ancien président américain George Bush, il a dit pour la guerre en Irak » soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ». C’est un mensonge, l’on peut très bien ni être vous ni être contre vous. Un autre a été « soit vous êtes Charlie, soit vous êtes pour les terroristes ».
On peut très bien condamner les attentats sans trouver que Charlie Hebdo faisait du bon travail. Ce n’est même pas mon opinion, j’illustre juste.
Je préfère ne pas avoir d’opinion. Il n’est pas nécessaire de croire aux choses ni se faire une opinion pour bien fonctionner. Est-ce que nous devons croire en nos téléphones portables pour les utiliser? Est-ce que nous devons investir notre foi dans nos appareils électroménagers pour les utiliser? Que ce soit nos appareils électroménagers ou nos smart phones, nous ne cherchons pas à croire si c’est bien ou pas bien, moral ou immoral pour les utiliser. Nous les utilisons juste. Nous ne cherchons pas à nous faire une opinion de la manière dont ils fonctionnent. De la manière dont tous ces appareils sont codés. Nous ne cherchons pas à établir la vérité sur nos machines à laver non plus. Juste, nous les utilisons. Ce que je dis, c’est que nous n’avons pas besoin de croire aux choses. La croyance n’est pas nécessaire pour en faire l’usage. Comme toute chose, la foi n’est pas illimitée. La foi est une énergie. Pourquoi investir son énergie sur des croyances qui ne nous apporte rien ?
La foi
La foi est la force de croire. La foi est ce qui nous donne la persévérance de continuer l’effort. La foi est le marteau de « Thor » de notre âme. Votre force n’est pas dans ton cerveau, c’est une grande erreur de penser que c’est le cerveau qui détient la force de l’être puissant que vous êtes. Je vais vous révéler un autre grand secret: vous êtes un être avec un immense pouvoir. Ce pouvoir n’est pas localisé dans votre cerveau, c’est une erreur de le penser. Votre pouvoir est localisé dans votre cœur, car c’est votre cœur qui est connecté à votre âme et c’est votre âme qui détient le marteau de « Thor » dans ses mains. Ce marteau, vous l’avez compris, c’est ta foi. Cela ne veut pas dire que le cerveau est sans valeur, le cerveau est un ordinateur qui calcule. Il détient un grand pouvoir également, mais le marteau de « Thor » qui ajoute de l’impact sur quoi nous mettons notre attention n’est pas localisé dans le cerveau.
La foi est la force de volonté. La foi est la force de l’intention. L’intention est de la résolution, de l’engagement, de la concentration. Le pouvoir de l’intention est de dire « je vais le faire ou je meurs en essayant de le faire ». L’intention est de ne se réserver aucune issue de secours, l’intention c’est de donner l’ordre de brûler les bateaux. L’intention est de jouer sa vie sur une décision. L’intention est de dire: cette chose-là est tellement importante pour moi que je suis prêt à engager toute ma vie à sa réalisation, au prix même de ma vie . L’intention est celle d’un père qui veut sauver ses enfants, quel qu’en soit le prix, si l’appartement prend feu. Peu importe s’il doit y laisser sa vie pour sauver ceux qu’il aime le plus. L’intention est la force de l’amour. Devant l’amour, peu importe la mort. Pour faire ce qu’on aime, pour ceux qu’on aime peu importe la mort. À quoi bon servirait de vivre sans ceux que nous aimons? Sans faire ce que nous aimons ? Vivre juste pour vivre à quoi bon?
C’est ça la foi et c’est cette même foi que nous investissons dans des histoires qui ne nous regardent pas. La foi est une énergie et comme toute énergie, elle n’est pas illimitée. Mieux vaut la conserver pour ce qui est important pour nous, pour accomplir ce que nous voulons vraiment accomplir. Sincèrement, ça m’est égal de croire que les hommes sont vraiment allés sur la lune. Je me donne le droit d’être sceptique. Aller sur la lune ou pas cela n’affecte pas ma réalité directement, donc je suis sceptique. Je me réserve le droit de douter de tout. Ça ne veut pas dire que tout est faux. Ça veut dire que ça peut l’être comme ça peut ne pas l’être. Il faut utiliser ce qui est là devant nous. Nous n’avons pas besoin de croire pour utiliser les choses.
Chaque matin, avant de démarrer nos voitures pour aller au travail, nous ne déclarons pas notre croyance à nos voitures. Nous ne disons pas « hey voiture, tu sais combien j’ai foi en toi ». Juste, nous démarrons la machine et nous partons. Dans le cas qu’elle ne démarre pas, nous appelons un mécanicien. Pourquoi ne pas adopter le même comportement pour tout le reste? Pourquoi est-il vraiment nécessaire d’avoir la foi que les hommes sont allés sur la lune? Peut-être qu’ils sont allés, peut-être qu’ils ne sont pas allés. Quelle différence ça fait dans la vie de tous les jours ? Dernièrement, l’intelligence artificielle de Google a qualifié les photos prises sur la lune de « composites ». Je ne suis pas en train de dire que c’est vrai ou pas vraie. Je demande juste pourquoi nous devons investir de la foi dans cet événement.
Encore une fois, le réel n’a pas besoin de la croyance de l’un ou de l’autre pour exister. Le réel existe, c’est tout. Le réel, est ce qui est. Le réel est dans le monde physique, qu’il soit visible ou invisible, et il n’a pas besoin de la foi de quiconque pour être ce qu’il est. Je sais que ma voiture existe, car je la vois et d’autres la voient. Est-ce que c’est ma croyance qui l’a fait exister? Je ne pense pas que ma voiture a besoin de ma croyance pour être dans le réel. Est-ce que c’est ma croyance qui l’a fait démarrer tous les matins? Je ne pense pas non plus, je pense que c’est son moteur qui la fait démarrer et non pas ma foi. Pourquoi certains épisodes de l’histoire ont besoin de notre croyance pour continuer de vivre? Peut-être justement que c’est la seule manière pour qu’ils existent.
Les policiers de la croyance nous tapent dessus pour qu’on y croie à ceci ou à cela. Dans cette réalité, il y a vraiment de l’ironie, c’est les experts scientifiques de plateau télé qui jurent que Dieu n’existe pas, qui sont les plus grands policiers de la croyance. Ce ne sont pas les prêtres de nos jours, les policiers de la foi. Les policiers de la foi aujourd’hui sont les journalistes et les politiques. Quelqu’un qui irait sur un plateau télé et qui dirait qu’il ne croit pas à la version officielle du 11 septembre. Il serait jugé, condamné et crucifié pour avoir fait une mauvaise utilisation de sa foi. Chacun a le droit de croire ce qu’il veut, non ? Ou cela doit être puni par la loi de ne pas bien croire? Je pensais que la foi était une affaire individuelle.
Méfions-nous des policiers de la foi. Poursuivons!
Écoutons et soyons sceptiques.
Comme j’ai dit, la foi est l’énergie d’accomplissement , car c’est l’énergie de l’engagement. Lorsqu’on s’engage que nous sommes résolut dans l’accomplissement d’une tâche, nous n’acceptons pas le non pour réponse. Quand nous n’acceptons pas le non pour réponse, ce n’est qu’une question de temps pour atteindre ce que nous cherchons à atteindre. Bien sûr il y a d’autres paramètres qui rentrent en jeu selon la complexité de la tâche. Comme: la technicité , l’organisation, le capital nécessaires, etc. Très souvent, nous abandonnons trop vite par manque de foi. La foi n’est rien d’autre que l’idée ferme que je vais le faire jusqu’à ce que ça marche, en ne se réservant aucune autre possibilité. Il faut récupérer sa foi déposée dans des croyances à droite et à gauche et le focaliser sur une chose à la foi qui compte pour nous.
Faites que votre parole soit impeccable
Nos paroles affectent la manière dont nous pensons. Nous pensons tout le temps et une grande part de ces pensées ne sont que des déformations de réalité. Nous pouvons diriger nos pensées et même les limiter pour revenir à l’instant présent. Nous ne pouvons pas rester présents lorsque nous sommes submergés par nos pensées. Nous sommes alors entrainés dans un voyage de la pensée. C’est un vrai voyage dans le temps et l’espace. Le volant de ce navire de l’espace est notre parole intérieure. Cela est notre petite voix dans nos têtes. Les paroles que nous nous répétons dans nos têtes donnent une direction à nos pensées qui ensuite s’enchainent les une après les autres. Faisons bon usage de notre parole, que ce soit pour nous-mêmes ou pour les autres. La parole a un pouvoir incommensurable. La parole est du niveau de la magie. La parole met en lumière la structure de la pensée d’un être. La parole révèle aux yeux de tous le monde mental des uns et des autres. Le degré d’articulation de la pensée est exposé à nu dès que nous ouvrons la bouche pour parler. En plus de cela, la parole peut également diriger notre mouvement de pensée.
C’est le volant de la machine de la pensée. Aussi tôt que nous disons que telle chose ou encore un autre chose est mauvaise, aussi tôt nos pensées se mettent en mouvement pour justifier cette affirmation. Nos pensées sont soumises à notre parole, utilisons son pouvoir pour structurer notre chaine de pensées. N’oublions pas que nos pensées sont construites en prenant appui sur nos croyances individuelle et sociale. Méfions-nous de nos pensées, notre parole est plus fiable pour que la lumière se fasse dans notre esprit. La manière dont nous parlons affectent nos pensées.
Que notre parole soit impeccable aujourd’hui et pour l’éternité.
Ne faites pas de supposition
Ne supposez rien du tout. Vos suppositions sont des mensonges, elles n’existent pas dans le réel. Vos suppositions existent qu’à l’intérieur de vous, à l’extérieur de vous elles n’existent pas. Si vous croyez à vos suppositions, vous acceptez tous simplement de croire à votre propre vérité. La vérité est à un seul endroit et c’est dans le réel.
Encore une fois, la vérité n’a pas besoin de vous pour exister, la vérité existe un point c’est tout. Que cela soit de notre goût ou pas, la vérité existe. Une vérité qui existe, vous pouvez croire qu’elle n’existe pas, elle continuera d’exister quand même. Par exemple, Israël ne reconnait pas qu’un état Palestinien existe, les Iraniens ne reconnaissent pas qu’Israël existe. Donc, Israël et la Palestine n’existent pas? Chacun a sa propre réponse, mais je pense que si la guerre est là, c’est que ces différentes entités existent. Sinon, contre qui se battent-ils? Les uns et les autres se battent-ils contre du vent? Pareille pour la Russie et la Crimée, le camp occidental dans son ensemble ne reconnaît pas que la Crimée soit Russe. Qui administre ce territoire? C’est pourtant les Russes. Penser que la Crimée n’est pas Russe, c’est penser que la force de la penser peut changer la réalité.
Ne faisons pas de supposition, car nos suppositions sont des déformations de la réalité dans notre esprit. N’oublions pas que la manière dont nous voyons le monde dépend de nos croyances. La vision du réel dans notre cerveau et une réflexion du réel. Notre cerveau est un miroir qui reflète le réel, sur cette réflexion déjà déformée de base, car une réflexion est déjà une déformation. De plus, nous ajoutons nos jugements intérieurs. Ne croyons pas à nos propres déformations de notre cerveau. Ne croyons pas à nos suppositions, car nos suppositions sont des déformations. Ces suppositions sont orientées dans la direction de nos croyances.
Combien de fois avons-nous supposé des choses qui ne se sont pas produites ? Cela arrive tout le temps. Nos suppositions ne sont pas le réel, le réel n’a pas besoin de nos suppositions pour se réaliser. Épargnons-nous nous-mêmes des maux de têtes inutiles dans des suppositions.
Poursuivons.
Ne faites pas une affaire personnelle
Ne faites pas une affaire personnelle, car le jugement des autres est le jugement des autres. Cela ne devrait pas vous concerner ce que quelqu’un pense de vous. La pensée de quelqu’un lui appartient, il en fait l’usage qui lui semble le plus juste. Le jugement de quelqu’un est construit sur ses propres croyances. Son juge intérieur le juge lui-même et juge les autres. Car il est impuissant à contrôler son propre juge. Ne laissons jamais le jugement de quelqu’un mettre en route notre propre jugement de nous-mêmes. Ne nous jugeons plus jamais. Choisissons plutôt d’expérimenter ceux qui nous définissent.
Certains diront que nous ne pouvons pas arrêter de nous juger, car nous ne sommes pas parfaits et que naturellement nous faisons des erreurs. Ne nous jugeons pas, ne nous condamnons pas en faisant uniquement ce que nous n’aurions pas honte d’être révélés aux yeux de tous. Faisons l’examen de nos erreurs et corrigeons-les sans se juger.
Ne faisons pas une affaire personnelle, car les jugements, les réactions des uns et des autres du monde qui les entoure dépendent de leurs croyances. Je ne suis pas prêt à faire confiance à l’utilisation de la foi des uns et des autres. L’emploi de sa foi regarde chacun. Chacun est responsable du bon ou du mauvais usage qu’il fait de sa foi.
Je ne suis pas la police de la foi, mais je ne suis pas non plus la victime de l’utilisation de la foi des uns ou des autres. J’ai ma propre foi à m’en occuper et cela me suffit, c’est déjà beaucoup de foi à gérer.
Les gens jugent, leurs jugements sont des mensonges. Ne croyons pas à leurs mensonges, ça serait les prendre pour des vérités.
La vérité n’a pas besoin de nos croyances pour exister, la vérité existe d’elle-même. Elle n’est pas confinée à l’intérieur de nous.
Donc, voilà ! Nous sommes arrivés à la fin de cette trilogie. Laissez-moi vous reposer la question du début: pilule bleue ou pilule rouge?
Merci de votre présence et de votre attention pour lire cet article. J’espère que j’ai pu vous aider de quelque manière que ce soit. Merci de votre présence.
Portez-vous bien jusqu’au prochain épisode.
La vérité vous libérera, a dit un grand maitre un jour.
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