Aujourd’hui, on va parler d’engagement direct avec la réalité. Cela soulève la question de se préparer avant de faire une tache. Je pense que l’engagement direct est la méthode la plus rapide pour atteindre ses objectifs. Cela enlève toute excuse à la procrastination. La procrastination la plus intelligente est l’excès de préparation. La procrastination est de la peur de ne pas être à la hauteur de la tâche que nous voudrions réaliser et la peur d’être jugé, ce dont nous avons traité dans l’article précédent. Se libérer du jugement.
Le direct engagement est l’action de s’engager dans une tache sans être prêt et d’accepter d’apprendre par la pratique et l’expérience. Il n’existe pas de meilleure méthode pour démarrer un projet. Le direct engagement exige de se focaliser uniquement sur le prochain pas et rien d’autre. Tout en réservant 5% de son temps pour imaginer l’avenir et voir où on va. La plupart des gens ont la nécessité de tout savoir en avance avant de commencer. Donc, ils font des recherches, regardent des vidéos sur le sujet, mais deux ans plus tard, ils sont toujours à la même étape. J’ai souvent fait ça moi-même.
Pour commencer il faut juste faire le premier pas pour commencer ce que ce soit, on n’a pas besoin de savoir quel sera le dixième pas. Comme je l’ai dit, la plus belle procrastination est de se préparer solidement avant de poser la première action. Nous voulons nous préparer en amont avant de démarrer ce qui ralentit considérablement le processus ou qui permet de ne jamais le commencer. Cet espace, LesSanthiagosAlchimistes a d’ailleurs démarré de cette manière, en se demandant uniquement qu’elle ait le prochain pas. Nous sommes d’ailleurs encore sur ce modèle.
Cela exige de dépasser la peur de la critique et de se donner une chance de s’améliorer avec le temps et la pratique. Nous laissons souvent la peur de la critique nous retenir et nous imposer l’inaction. Sincèrement, je pense que la critique n’est pas si importante que ça. Donc, je m’y autorise de commencer des projets dont je sais être complètement nul au départ. Mais je me donne le droit de devenir meilleure.
Cela nous mène dans bien des directions dont nous pouvons parler. Le direct engagement est un acte de courage et de force. C’est un vœu de confiance en soi et en l’énergie qui régit l’univers. C’est un sentiment de certitude que nous trouverons notre chemin. C’est un engagement dans un contrat avec l’univers tout entier, avec l’absolu. Je crois à la structuration de la réalité qui est tout autre que celle traditionnellement objective. Je pense que la réalité est plus subjective qu’objective.
Je pense effectivement que nous sommes liés avec une énergie et que cette énergie est en même temps à l’intérieur de nous et à l’extérieur de nous dans une autre dimension. Cet élément de nous-mêmes nous invite dans des chemins, dans des challenges dans le seul but de nous faire sculpter notre personnage. De là vient l’idée que le futur influence notre présent par la rétrocausalité. Tout n’est pas prédestiné non plus. Mais il existerait une entité qui aurait un droit de regard sur les évènements qui surgissent dans notre réalité présente.
Autrement, comment pourrions-nous expliquer certains évènements de notre vie qui se déroulent de manière bien précise et se répètent ? Comme les synchronicités par exemple.
Les synchronicités
Que représentent les synchronicités pour vous? Le premier, je pense, à avoir parlé des synchronicités est Carl Gustave Jung. Les évènements qui se répètent avec un timing précis, comme le fait de penser à quelqu’un et de croiser cette personne dans les cinq minutes qui suivent. Ces évènements sont des synchronicités, et pour moi ils sont des invitations. Notre soi de là-haut se dit : « Voilà un bon défi pour lui ! » Je lui envoie quelques synchronicités. Pour voir s’il est conscient de mon existence et du droit de regard que j’ai sur sa réalité.
Pourquoi parler de ça? Parce que je pense que s’engager directement sans préparation est dire oui à son intuition. Dire oui à son intuition, c’est dire oui à son soi, à son âme, et c’est dire oui aux synchronicités qu’elle nous envoie.
Beaucoup aiment rester dans la procrastination intelligents. Ce que j’appelle la masturbation cérébrale. Avant de commencer un business, ils ont déjà créé un logo, un site internet, ils savent déjà où sera leur prochain bureau, etc. Deux ans plus tard, ils n’ont toujours pas commencé. Je pense qu’il vaut mieux se tromper rapidement et corriger le tir ensuite que d’attendre le moment parfait. Le moment parfait n’existera jamais. Soit on s’engage tout de suite dans l’état sans plus de préparation, soit on ne s’engagera jamais. Parce que le moment d’après viendra avec son lot de défis et de difficulté aussi.
Si l’on se trompe, on devrait pouvoir dire qu’on est désolé, qu’on s’est trompé et recommencer.
Au lieu de ça, nous restons bloqués dans la peur d’avoir tort, dans la peur de se tromper.
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