Samedi 23 mars 2024
Nice, France
08h21
La résignation est le défi le plus dur des défis dans une vie. Rien n’a été aussi dur jusqu’à aujourd’hui. La résignation est faite d’accepter son sort. Malheureusement, on ne peut pas tout contrôler. Il y a une partie qui ne dépend pas de nous dans l’équation de la vie. Il y a des fatalités qu’on ne peut que subir et accepter. Ça me fait penser à la phrase de Marc Aurèle » Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être et aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre ».
Que ça soit la résignation devant la perte de quelqu’un qu’on aimait, par la mort ou juste une séparation. La résignation du temps passé, des choses qu’on voulait avoir faites, mais qu’on n’a pas faites. Quelles qu’elles soient, elles font toujours mal. Pas une seule n’a été plaisante à vivre.
Mais je pense que la résignation est la plus grande des maîtrises de soi. C’est substituer la peur de la perte, la peur de la séparation par l’acceptation. On se laisse aller, on cesse de lutter et de s’accrocher à ce qui est déjà perdu. Ce qui a été perdu ne peut plus être défendu ni récupéré. Avancer semble être la seule issue possible ou sinon se condamner à vivre dans la tourmente de l’esprit. Pour ma part, je ne veux pas vivre dans la tourmente de l’esprit, donc j’accepte mon sort.
On ne peut pas forcer les gens à rester et l’on ne peut pas non plus connaitre tous les détails de toutes situations en avance.
La foi que demain sera meilleur
Il faut croire en demain, peu importe les blessures d’aujourd’hui. Je pense que le seul remède est la gratitude. L’idée que ce qui nous arrive arrive pour une bonne raison. Pour le taillage de notre personnalité et pour l’évolution de notre histoire personnelle. Mais c’est difficile d’avoir de la gratitude en vers quelque chose que sur le moment nous blesse. Mais peut-être là se trouve la libération. Embrasser ce qui nous blesse, un oxymore pour notre mental. Sans doute aussi que la clé de la liberté n’est pas dans le mental. Le rôle du mental est de choisir parmi les possibilités et non pas de concevoir la direction à prendre. La conception doit venir d’une couche supérieure de l’homme.
La gratitude est la clé de la liberté. Il faut croire que tout ce qui nous arrive est pour notre bien. Non pas exactement ce qui nous arrive, mais ce que nous faisons avec ce qui nous arrive. Ainsi, on pourra concevoir une nouvelle réalité et se mettre en mouvement pour la rendre matérielle. Pour inviter le nouveau dans nos vies, il faut relâcher l’ancien. L’ancien travail, l’ancien mari ou femme, l’ancienne situation que l’on veut se libérer. Ainsi seulement on pourra recréer une situation nouvelle.
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