Vendredi 29 mars 2024
Nice, France
08h42

Dans cet épisode, je vais me prendre pour Morpheus. Le personnage du film Matrix qui amène dans le monde réel le personnage principal du film, à savoir Neo. Donc, par où commence-t-on? On va commencer par la question fameuse, pilule rouge ou pilule bleue? Mais juste avant, laisse-moi me servir mon thé vert.

Dans le film, la pilule rouge représente le choix de vivre dans le monde réel, le choix de vivre dans la réalité, de vivre dans la conscience. La pilule bleue c’est l’inverse, il est le choix de l’illusion, le choix du rêve, le choix de la déformation du réel, le choix du mensonge. On ne va pas s’attarder sur le film lui-même, on s’en sert pour introduire ce choix entre le réel et le rêve. La vérité, c’est que nous rêvons tous, tout le temps. Au point qu’il devient difficile de faire la distinction entre le vrai et le faux. Notre cerveau est doté d’un pouvoir énorme, celui de créer sa propre réalité par la déformation de la vraie réalité. Nous nous projetons tout le temps dans des scénarios qui n’existent pas, qui n’ont jamais existé et pour la plupart n’existeront jamais. Nous reflétons la réalité dans notre mental et nous la déformons.
Et peut-être pourrait-on dire que le simple fait de refléter la réalité dans le mental est déjà une déformation de celle-ci ; laissons cela pour plus tard pour l’instant.
Pour l’instant, demandons-nous ce que c’est que la réalité.

Qu’est-ce que la réalité?

La réalité est le vrai. La réalité est ce qui existe à l’extérieur de nous. La réalité est dans le monde physique de manière visible ou invisible. La réalité est ce qui ne dépend pas de notre croyance pour exister, cela existe et c’est tout. Un verre posé sur une table existe, que l’on décide de croire qu’il existe ou pas. Son existence ne dépend pas de notre accord pour qu’il existe. On peut même décider qu’il n’existe pas, il continuera à exister. Le réel, c’est ce qui est. Il n’a besoin de personne pour l’aider dans son existence et si un jour il cesse d’exister, alors dans ce cas il n’existe plus. Parce que, bien des choses ont existé un jour et ne sont plus là aujourd’hui. Comme les dinosaures, les empires, ou d’autres créations. Ce que cela signifie, c’est qu’une chose qui existe à un moment donné n’a aucune garantie d’exister pour toujours. Le réel est ce qui est dans le présent moment. Le présent est tout ce qui existe et qui peut exister. Le passé n’existe pas, c’est une certitude. Le passé a existé, mais dans le présent moment il n’existe plus. L’empire d’Alexandre le Grand existe-t-il aujourd’hui dans le présent ? Non, son empire n’est pas resté suspendu dans le temps ou dans l’espace jusqu’à nos jours. Son empire n’est plus. Ça a l’air facile et simple, mais ça devient très complexe dès que l’on se met à parler d’autre chose. Par exemple, si l’on se met à penser à ce qu’on a fait la semaine dernière, cette pensée est-elle réelle ? Elle n’est pas réelle, mais allons par étape.

Pareil pour le futur, il n’est pas réel, puisqu’il n’est pas dans le moment présent. La réalité est ce qui existe dans le présent. Donc le réel, le vrai est ce qui existe dans le présent à l’extérieur de nous.
De plus, il n’a pas besoin de notre accord ou bénédiction pour exister. Il existe bien que nous croyions qu’il existe ou que nous ne croyions pas. L’idée que l’on fait du réel, ne change pas ce qu’il est. On peut croire qu’il est beau, gentil ou méchant, cela ne change rien à ce qu’il est. Il est ce qu’il est et nos adjectifs pour l’interpréter sont des interprétations personnelles ou d’un groupe. Très souvent, j’entends des gens parler et j’ai l’impression qu’ils sont convaincus que leur parole crée la réalité. La parole ne créera jamais la réalité, la parole est une tentative de décrire la réalité. Mais, les paroles utilisées varient selon celui qui prend la parole. Cela varie selon celui qui parle et celui qui parle, parle en fonction de sa construction mentale. Il parle en fonction de la personne qu’il s’est développée dans le mental. Si celui qui parle est un avocat, il parlera d’une façon. Si en revanche, il est plombier, pâtissier, maçon ou homme d’affaires, il parlera différemment. J’ai donné seulement un aperçu du point de vue du métier de la personne. Imaginons que l’on considère toutes les différentes constructions mentales de tous les points de vus: financier, niveau d’éducation, situation civile, nationalité, profession exercée, parti politique, etc. Il y a une infinité de variables qui peuvent influencer la construction mentale de quelqu’un.

Imaginons une expérience sociale, dans laquelle nous montrons un canapé à mille personnes différentes. Emploieraient-ils, tous, les mêmes mots pour décrire le canapé? Je ne pense pas.
Certains diraient que c’est un beau canapé, tandis que d’autres affirmeraient le contraire.
D’autres parleraient de la matière, et diraient que c’est noble, d’autres diraient que c’est de mauvais gout. Ce que les gens diraient dépend de qui ils sont dans leur mental. Cependant, de l’autre côté, le canapé continuerait à être ce qu’il est. C’est dans les yeux des uns et des autres qu’il est différent, qu’il est: bien, pas bien, beau ou pas beau.
« Ce qui est » est. (point à la ligne) « Ce qui est » existe et est à l’extérieur de nous. Ce qui existe à l’extérieur de nous est réel, et cela ne dépend pas de nos paroles pour le décrire. Cela ne dépend pas de nos croyances sur son existence.

Ce qui n’est pas réel?

La plupart des relations dans l’univers existent par la polarité, de ce fait, nous devons de définir le contraire du réel. Les relations sublimes ne sont pas polaires, elles sont des triumvirats, mais là c’est un autre sujet que je ne vais pas rentrer. Il y a déjà énormément à traiter dans cet épisode. Donc, patience, l’on traitera des relations polaires et trines, mais pas aujourd’hui. Ce qui n’est pas réel est ce qui n’existe pas. Ce qui n’est pas réel est ce qu’est une illusion. Est ce qu’est une déformation du réel. Ce qui n’est pas réel est ce qu’est un mensonge. Le mensonge est ce qui n’est pas vrai. Est vrai ce qui existe. Ce qui n’existe pas est un mensonge. Ce qui existe n’a pas besoin de nous pour exister. Ce qui existe existe et nous n’y pouvons rien. Je t’ai présenté plus haut le verre posé sur une table pour illustrer ce qui existe. Permets-moi maintenant de te présenter un autre exemple. Si un tigre affamé venait dans ta direction et que tu fermais les yeux en te répétant, il n’existe pas. Ça le ferait disparaitre ? Le tigre cesserait d’exister et cesserait d’avancer en ta direction? Réponds sincèrement à toi même ce que tu penses. Moi, je pense que non, le tigre ne cesserait pas d’exister parce que tu déciderais qu’il n’existe pas. Sans doute qu’il te dégusterait.

Le réel est ce qui est vrai, c’est ce qui existe que l’on veut ou pas. Le contraire du réel est le mensonge. Le mensonge n’existe pas obligatoirement. Parce que si le mensonge existait, alors le mensonge serait une vérité et pas un mensonge. Si le mensonge existe, alors il existe, alors il est réel, alors il est vrai.
Ça peut être les vérités que l’on dit que sont des mensonges. Mais ce que l’on dit dépend du point de vue de chacun, cela dépend de leur vérité intérieure. Mais leur vérité intérieure dépend de leur histoire intérieure. Cela dépend de leur personnalité qu’ils ont développée avec le temps. Sans parler de la mauvaise foi, sans parler de la malhonnêteté intellectuelle. Je ne considère ici que les gens qui pensent détenir la vérité. Je n’oserais même pas parler de ceux qui sont malhonnêtes dans leur démarche, qui affirme que des vérités sont des mensonges. Je ne parle même pas de ceux-là, parlons uniquement des autres. Ceux qui se croient dotés de la vérité du monde, mais de manière sincère.
Le mensonge n’existe pas, parce que s’il existait il serait une vérité.Le vrai, c’est à la réalité, peu importe notre croyance à son sujet. Allons plus loin, le vrai est la seule chose qui existe dans le monde réel. Rien d’autre ne peut exister dans le réel à part le vrai.

Comment le mensonge fait-il pour exister ?

Par la déformation du réel, nous allons voir comment. Accroche-toi.
Le mensonge existe uniquement dans la tête de celui qui croit qu’il existe. Le mensonge n’existe pas dans le réel, il existe dans la tête de celui qui veut y croire en lui. Pendant longtemps, les humains ont cru que la planète Terre était plate, tant qu’ils le croyaient, la planète était bien plate. Le jour où ils ont découvert la vérité, ils ont cessé de croire. Et ce qu’était une autre fois une vérité disparue subitement. Aujourd’hui, il y a encore des gens qui disent que la planète Terre est bien plate. Mais, ça ne fait aucune différence dans le réel. C’est dans leurs têtes que cela fait une différence. Si dans le réel, la planète Terre est plate, alors elle est plate. Ou encore si la planète Terre est ronde, alors elle est ronde.
La terre est ce qu’elle est, peu importe ce qu’on croit. C’est dans notre imaginaire que ça change quelque chose.
Le mensonge est ce qui n’existe pas dans le réel, mais qui existe dans la tête de celui qui veut bien y croire. Voilà la différence du vrai et du mensonge. L’un existe dans le réel, l’autre dans l’illusion. Le mensonge est bien une illusion, dont certains décident d’y croire qu’il existe.

Cette illusion qui n’est rien d’autre qu’un mensonge est un reflet du réel. C’est une tentative de représenter le réel. Dans cette tentative, de représenter le réel, le réel est déformé. C’est la déformation du réel. Nous ne pourrions jamais représenter le réel exactement comme il est à l’identique.
Aucune parole n’est suffisante pour représenter le réel tel qu’elle. De plus, aucune parole représentant le réel n’est le réel lui-même. Tout discours de représentation d’une chose qui existe dans le réel n’est pas cette chose lui-même. C’est une représentation, c’est un reflet de cette chose. Si je parle d’un verre posé sur une table, le verre dont je parle n’est pas le verre lui-même. C’est un reflet du verre réel qui devient dans mon mental un verre virtuel. Dans mon esprit, il sera probablement déformé encore plus que ce qu’il a déjà été. Dans le processus de réflexion, nous ajoutons nos propres croyances. C’est bien, c’est mal, c’est ceci, c’est cela. Le réel a été déformé dans notre esprit puissant. Parce que le jugement est instantané et automatique. Nous jugeons bien avant de penser à l’idée même de juger. Nous jugeons du point de vue d’identité mental que nous nous sommes forgé. Ce n’est pas bien ou mal d’avoir une identité mentale : nous avons tous la nôtre. Cela s’est construit avec notre accord ou sans notre accord. Que nous soyons un persécuteur ou une victime. Il y aura toujours une identité de nous-mêmes qui se construit dans notre mental. Nous jugeons la réalité de la position de notre identité mentale. Si nous sommes financièrement aisés, nous dirons que le prix de telle chose n’est pas cher, mais pour un autre, telle chose est chère. Cher ou pas cher est un jugement, le prix de la chose à vendre est ce qu’il est.
La réflexion du réel dans notre mental est une déformation du réel. La déformation du réel n’existe pas dans le réel, que dans notre esprit cela existe.
La déformation de ce qui est réel est un mensonge. La déformation du réel est le pouvoir que possède chaque esprit humain.

Ces déformations de ce qui est réel ont lieu dans notre mental par les jugements automatiques.
Les jugements ce sont les commentaires de notre identité mentale pour les choses qui nous entourent. Notre identité mentale s’est forgée par nos connaissances. Nos connaissances sont tout ce que nous avons appris depuis toujours. Toutes nos relations mentales sont des connaissances. Nos connaissances sont des croyances. Qui se sont construit sur des symboles. La langue dont nous parlons est bien une construction de symbole. Un mot d’une langue n’existe pas dans la majorité des autres langues, il n’existe que dans la langue qu’il existe. Un mot peut exister dans une langue, avoir une signification bien précise et dans une autre langue ne rien vouloir dire et même ne pas exister du tout. Parce que c’est un symbole, ce symbole nous fait penser à quelque chose qui existe dans la réalité. Quand nous disons « voiture », ce mot est un symbole de la machine à quatre roues qui nous permet de nous déplacer. « Machine » et « roue » sont aussi des symboles que je viens d’utiliser pour illustrer mes propos. Voilà ce que sont les mots, des symboles pour représenter la réalité. Les symboles ne sont pas le réel lui-même. Les symboles sont des outils puissants qui nous facilitent bien la vie, qui améliore bien nos vies. Le danger, c’est d’oublier que les symboles sont des outils et de commencer à les voir comme le réel lui-même.

Ma pensée commence à évoluer vers une autre direction qui n’est pas les propos du jour. Dans la construction des connaissances, des symboles, etc. Ils en découlent, mais ne sont pas tout à fait les mêmes choses. Donc, je reviens dans le propos du jour. Dans le vrai et le mensonge, dans le réel et pas réel.
La parole n’est pas le réel, il est la réflexion du réel dans nos cerveaux. Le reflet du réel est la plupart du temps déformé, on pourrait même dire toujours déformé. Parce que le reflet d’une chose omet toujours des détails. Le reflet de nous-mêmes dans un miroir ne reflète pas tout de nous. Notre derrière n’est pas reflété si l’on est reflété de face, de plus il y a des transformations. Notre bras droit se transforme en notre bras gauche, et réciproquement. On parait plus grand ou plus petit selon la réflexion. C’est ça, notre cerveau : un miroir qui reflète la réalité.
Ma prochaine question:

Est-ce que le cerveau peut créer le réel ?

Non, il ne peut pas, parce que le cerveau reflète le réel. Le reflet de ce qui est réel n’est pas le réel lui-même. Le cerveau reflète le réel et la déforme. La déformation du réel est un mensonge! Un mensonge parce que le mensonge est ce qui n’existe pas. Ce qui existe existe tout simplement. Ce qui existe n’a pas besoin d’exister à l’intérieur de notre mental pour exister. Ce n’est pas notre mental qui décide s’il est digne d’existence. En revanche, le mensonge a besoin de notre mental pour exister. Le mensonge a besoin de notre croyance pour continuer d’exister. Le jour que nous ne croyons plus il disparait, et s’il continue d’exister bien que nous ne croyions plus, c’est que le mensonge n’est pas un mensonge. Dans ce cas, le mensonge est une vérité.
Le cerveau ment à celui qui ne le contrôle pas. Il déforme la réalité, il invente des scénarios qui n’existent pas. Probablement, ils n’existeront jamais. Je ne dis pas qu’on ne doit pas prévoir, parce que prévoir c’est déformer le réel. Je dis qu’il faut en être conscient du pouvoir de notre cerveau de nous mentir. Du pouvoir de notre cerveau de déformer les choses, qui peut être une bénédiction dans d’autres sujets. C’est un pouvoir et comme tout pourvoir il vaut mieux que ça soit entre de bonnes mains. Donne le pouvoir de ton cerveau à ta conscience. Ce pouvoir de déformation interagit sur la réalité ; une chose déformée peut devenir réelle. Mais cela demande beaucoup de temps et de maîtrise.

Toutes les pensées sont créatrices, mais elles ne sont pas créatrices de la réalité telle qu’elle. Les pensées font naitre des émotions en nous et ces émotions nous poussent à agir. De ces actions, nous créons un résultat, qui est une réalité. La réalité créée par nos actions n’est pas exactement le reflet d’elle créé dans nos pensées. Pour créer quelque chose, il faut d’abord l’avoir pensé. Une fois que la chose a été créée dans le réel par l’action, parce que c’est toujours l’action qui change le réel, on constate des détails qui n’apparaissait pas dans le reflet de cette chose dans notre mental.
Le mental est un sujet en lui-même, on ne pourra pas le couvrir en un épisode. C’est un monde en lui-même, tout un univers, il faudrait un livre tout entier sur son fonctionnement. Je ne crois même pas être doté de cette vérité, la vérité n’a pas besoin de moi pour exister. Je ne suis pas un expert de ce sujet non plus, je partage ça avec toi, le peu que j’ai compris. Le sujet du jour est la pilule rouge ou la pilule bleue. Je voulais mettre en avant cette capacité du cerveau à nous déconnecter du réel. C’est un message de surveiller son propre cerveau qui est un grand déformateur de la réalité. Qu’accepter tout ce qu’il propose peut être une vie d’illusion et fiction !

Bien sûr certaines déformations peuvent être bonnes. On grandit, on évolue dans notre pensée et un jour on comprend que tout fonctionne dans l’univers par la relativité. Tout dépend de qui parle et d’où il parle. Ce qui est bon dans une chose peut se révéler mauvais dans une autre situation. Donc, ce que je dis aujourd’hui n’est pas la vérité. Mes mots essayent de refléter la vérité, mais nous avons vu que la vérité ne se reflète pas exactement comme elle est. La vérité existe et elle ne demande pas la permission de personne pour être ce qu’elle est. Je nuance pour que ça soit bien compris. Juste pour dire que ce que peut être un défaut peut être une qualité ailleurs. La déformation de la réalité pour les grosses fesses qui passent dans la rue n’est pas la même déformation de la réalité pour un artiste. Ou un général de guerre qui doit créer différents scénarios en fonctions de l’avancée de la guerre.

L’esprit rêveur doit être dirigé vers là où l’on veut qu’il aille. C’est un grand pouvoir, celui de l’esprit.
La maitrise de ce grand pouvoir est le pourquoi de notre existence. Le combat au-dessus de tous les autres combats est celui de la conscience.
La définition de la conscience est « ouvrir les yeux et voir la vérité ». Voir ce qui est réel.
La voie de la conscience est un autre sujet qui mérite un livre. Restons à la surface pour l’instant, dans d’autres épisodes, nous irons plus en profondeur dans ce sujet.
Mais avant cela, n’hésite pas à laisser un commentaire en dessous de cet épisode.
Comme ça, je saurai dans quelle direction on pourrait prendre la prochaine fois.
Continuons, la conscience renferme un pouvoir que malheureusement nous ne traiterons pas aujourd’hui. Cet épisode est déjà long, seuls les guerriers resteront jusqu’à la fin. Ils ont beaucoup de réalité à déformer. C’est une blague. Je t’ai dit qu’être conscient est le fait de voir la vérité.

EST-CE QUE TU LA VOIS, LA VÉRITÉ ?
OU ES-TU EN TRAIN DE RÊVER SANS T’EN RENDRE COMPTE ?

Pour te rendre compte de ton rêve, tu dois rester dans le présent et arrêter la voix qui te parle dans ta tête. Je te passe une ordonnance rapide parce que je dois filer.
Arrêter la voix est la première étape, la deuxième est de remettre en question absolument toute chose qui s’impose dans ton mental comme une vérité. Tu dois vraiment revoir, analyser chaque affirmation et détruire le maximum de croyance que tu as. Parce que ce qui empêche la conscience est la croyance. Nous avons des croyances pour tout, ces affirmations nous éloignent de nous-mêmes.
Je te dirai ceci rapidement ceci (la prochaine fois, on partira là-dessus, ça sera la deuxième partie): crois en deux choses seulement, crois en toi et crois-en la lumière que tu vois en dehors de toi parce que tu es sur qu’il existe. Tu es sûr que tu existes et tu es aussi sûr que la lumière existe parce que tu la vois. Ce qui est dans ta tête, tu n’as aucune certitude que cela existe et tu ne sais pas qui l’a implanté là pour toi.

Tu dois désapprendre tout ce que tu sais pour te retrouver de nouveau. Méfie-toi de tes connaissances, tes connaissances ne sont que des croyances. Si tu arrêtais de croire en elles , continueraient-elles à exister? Peux-tu en être sûr de ta réponse? À ta place, je ne serais pas si sur.
Je te vois au prochain épisode, nous allons traiter tout ça. Nous allons démêler ce que sont les croyances. Vendredi prochain, je m’assiérai sur mon fauteuil pour traiter le sujet.
Les épisodes seront publiés dans les weekends. Si tout va sans imprévu.
Ça me ferait plaisir de te lire aussi, laisse-moi un commentaire ou envoie-moi carrément un e-mail. Je te lirai avec joie, du fond du cœur.
Prendre soin de toi, toujours ton serviteur.

PILULE ROUGE OU PILULE BLEUE ?